1. |
Fin du monde
03:41
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Tu fais partie de ces gens
Qui donnent envie de voir le soleil se lever
Qui donnent envie de tout donner
Pour dormir d’un sommeil brûlant
Tu fais partie de ces gens
Qui ont dans le bleu des yeux
Un éclat irrévérencieux
De fin du monde tonitruante
C’est peut-être parce que l’aube est belle quand elle est fâchée
Qu’on la taquine les jours d’été
Tu fais partie de ces gens
Qui donnent envie de faire des mauvais coups
Qui donnent envie de rendre jaloux
Tous ceux qui sont parti en douce
Tu fais partie de ces gens
Qui ont dans leur grand sourire
Une volupté qui crie les plus belles choses
Sans les nommer
C’est peut-être parce que l’aube est belle quand elle est fâchée
Qu’on la taquine les jours d’été
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2. |
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J’suis rendue avec toute une routine
Je ‘sais vraiment pas comment prendre ça
J’ai même une p’tite bedaine de poutine
À tous les jours c’est comme mardi gras
C’pas comme si c’tait bin évident
Être trop fidèle à son divan
À voir vos belles faces dans des criss de cristaux liquides
J’suis-tu rendu dans un genre de badtrip?
Ou un mauvais film de série B
J’suis-tu dans une game de battleship?
Chaque jour un nouveau touché/coulé
Réveillez-moi quand il fera chaud
Déterrez-moi quand il fera beau
J’suis pas certaine que je suis bin utile
Dans nos journées qui passent sans commentaires Je me contente de petits plaisirs futiles :
Un bronzage à la lumière du frigidaire
Réveillez-moi quand il fera beau
Déterrez-moi quand il fera chaud
C’est tout le temps pareil à chaque lundi
C’est tout le temps pareil à l’épicerie
Ou au Mcdo
C’est tout le temps pareil les jours de pluie
Nos humeurs dépendent un peu trop de la méteo
Réveillez-moi quand il fera beau
Déterrez-moi quand il fera chaud
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3. |
Papillon
03:28
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Tu fais tes valises quand ça va pas
T’as les cheveux qui frisent à chaque coup d’éclat
Quand tu cherches un refuge, tu trouves un virage
Tes grands départs ont fière allure quand tu manques de courage
Derrière tes fous rires : un grand désert
Derrière tes désirs : un goût amer
Tu t’oublies dans les bras d’amoureux sans visage
Tu t’envoles sans penser à l’atterrissage
Sous le ciel acide d’un nouveau lundi
Tu fumes les idées grises de la dernière pluie
Les souvenirs qui glissent sous tes paupières
Te donnent un sourire triste les jours d’hiver
Tu papillonnes sans t’arrêter, tu préfères les mirages
De soleil bleu, de jours d’été, toujours de passage
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4. |
Veux-tu danser?
04:12
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Veux-tu danser?
C’est pas facile
S’il te plaît, plaisante pas avec ça
Ça me rend triste te voir avec elle
Elle te hume comme un parfum, un idéal olfactif
Y faudrait, y faudrait pas en rester là
Hélas! je vous vois de loin, inspire, expire,
Ça m’inspire pas par exemple de m’exempter de substances altérantes
Te souviens-tu quand c’était tout ce qui comptait, comptait,
Têtus comme des murs
Murmures de cours d’école, d’école, décolle
Décolle donc de sa bouche, chancelante, exaltante, excitante, souriante
Hante mes pensées
Serre-moi donc
Donne-moi c’que tu peux pas m’donner (bis)
Épouse mes attentes tentacules
Excuse-moi de te dire ça comme ça
Ça s’ peut pas mâcher ses mots, mâcher ses maux, mâcher ses maux de tête comme de la gomme à effacer
C’est pas ce que j’veux dire, y reste pas grand temps avant le last call, call, call
Calerais-tu un autre verre avec moi
J’veux dire, j’veux dire, j’veux dire, irais-tu dans mon lit voir si j’y suis, suis-moi donc jusqu’au bout d’la vie
Serre-moi donc
Donne-moi c’que tu peux pas m’donner (bis)
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5. |
Pas sorteux
03:30
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J’aimerais lancer des balounes
Pour fêter n’importe quoi
Tant qu’on s’étampe des sourires dans la face
Pis qu’on fait pas jouer ta toune
J’aimerais crever ta baboune
Pour éclaircir ta fenêtre
Tant qu’on s’arrange pour dimer la lumière
Pis que l’été fait pas trop sa guidoune
Tantôt j’ai vu dans tes appartements
Des culs de sac et des terrains glissants
J’sais pas si c’est pareil dans tes yeux
À ta place j’serais un peu plus sorteux
J’aimerais remplir une piscine
Pour te convaincre qu’y fait chaud
Tu sais que les tornades passent pas souvent ici
Pas de risque de se noyer dans une flaque d’eau
J’aimerais fêter la victoire
D’une p’tite brise qui emmêle tes cheveux
J’aimerais ça t’embarrer dehors
Pour que tu bronzes un p’tit peu
Tantôt j’ai vu dans tes appartements
Des culs de sac et des terrains glissants
J’sais pas si c’est pareil dans tes yeux
À ta place j’serais un peu plus sorteux
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6. |
Les sourires musclés
05:02
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J’ai pas peur de perdre mon temps
Il se sauve bin trop souvent
Dans les rideaux, dans les plis de ta peau
J’ai jamais peur de perdre mon temps
Y se sauve sans faire semblant
Dans les lendemains, les nuits de fous rires
Qui se sauvent dans nos joues
Ça creuse nos souvenirs
Pour nous faire ressembler
À des beaux vampires au sourire musclé
Au déjeuner
J’ai pas peur de perdre mon temps
Quand j’me couche sur le divan
J’admire le paysage d’un plafond sans nuage
J’ai même pas peur des cheveux blancs
Ils me rappelleront sûrement
Tous les lendemains, les nuits de fous rires
Qui nous creusent les joues
Témoins de nos souvenirs
ils nous feront ressembler
À des beaux vampires au sourire ridé
Au déjeuner
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7. |
Les vieilles cassettes
02:44
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Il avait commencé à la trouver belle
Quand il pleuvait des décibels sur ses épaules encore frêles
Il avait commencé à la trouver beige
Quand elle a détruit ses mirages dans un resto de bas étage
Tout est parti aux oubliettes
Même ses vinyles, ses vieilles cassettes
Son sport préféré c’est de passer sa journée
À se dire que la vie est pas très bien faite
Il répète toujours la même cassette
Il aurait préféré rester figer en 1967
Il lui faisait du pied, la rencontrait dans un motel
Mais depuis qu’il sait qu’elle a un mari
Son cœur est au lave-vaisselle
Il l’avait rencontré dans un show des Classels
Son amour a changé sa vie, sans lui avoir été fidèle
Tout est parti aux oubliettes
Même ses vinyles, ses vieilles cassettes
Son sport préféré c’est de passer sa journée
À se dire que la vie est pas très bien faite
Il répète toujours la même cassette
Il aurait préféré rester figer en 1967
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8. |
Lucioles
03:52
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Ch’suis là à me battre
Pour que le feu reste allumé
Même si le bois est à moitié mouillé
Même si ça brûle quand j’y touche
J’ai encore envie d’lui faire le bouche à bouche
Ch’suis là à me battre
Pour que la flamme reste en vie
Même si la soirée est finie
Même si tout le monde est couché
J’ai encore des feux d’artifice dans les pieds
Encore en train de chasser les étincelles
Pour qu’y aille toujours des lucioles
Dans mes yeux plein de grêle
Ch’suis là encore à faire des châteaux de sable
Même si je les noie dans des palabres
Des plages heureuses, des terrains de jeux
Aux arrière-goûts de cercles vicieux
Ch’suis là encore à chercher les incendies
Surtout ceux dans le creux du lit
Trouver des fins de soirée sans lacune
Derrière la fesse cachée de la lune
Encore en train de chasser les étincelles
Pour qu’y aille toujours des lucioles
Dans mes yeux plein de grêle
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9. |
La douceur
03:29
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Si je pouvais perdre
mon temps à tous les jours
Si je pouvais pondre
des chefs-d’œuvre au quart de tour
Si je pouvais faire fondre
mes doutes dans un chaudron de bravoure
Je goûterais peut-être à la douceur de la paresse
Si tu pouvais voler
un œuf pour que j’te vole un bœuf
Si tu pouvais meubler
le silence pour que les sourds y dansent
Si tu pouvais frapper
un mur pour tester ton armure
Tu goûterais peut-être à la douceur de mes fesses
Si on pouvait sauter
des clôtures juste pour le kick
Si on pouvait s’enlever
nos vêtements sur la place publique
Si on pouvait licher
des poteaux métalliques en hiver
On goûterait peut-être à la douceur de la jeunesse
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